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Combien de fois ai-je été déçu par un jeu encensé par la presse ou Internet ? Combien de fois me suis-je fait avoir par les sirènes du marketing pour découvrir un jeu fade et sans saveur, au scénario ridicule ou déjà-vu, au gameplay simpliste ou compliqué pour rien ? Combien de fois suis-je allé revendre un “hit” après seulement quelques heures de jeu ? Il faut dire qu’à mon âge (mode “vieux con” on), on n’a plus le temps de perdre du temps. En général, soit un jeu me plait, et je sais que je vais y jouer, soit il ne me plait pas, et je m’en rends compte au bout d’une heure d’essai (mode “vieux con” off).
Et puis est arrivé The Last of Us.
Ma soeur et mon frère ont eu la splendide idée de m’offrir une Playstation 3 pour mon anniversaire (moi qui ne jouait que sur Xbox), et tout de suite mon beau-frère m’a écrit un mail d’une page me vantant les mérites de ce jeu. Louche. Mais sur un coup de tête, je me suis lancé. Je l’ai acheté. Et je l’ai fini tout récemment. J’ai mis longtemps à le terminer, pour deux principales raisons. La première, c’est qu’il me foutait la trouille. Ou plutôt qu’il me stressait. Il m’est arrivé de passer une demie-heure les muscles du corps tendus à se rompre, le souffle court, à faire attention à chaque bruit, me cachant, contournant l’ennemi pour mieux le surprendre, ou pour m’enfuir vers la sortie la plus proche pour m’en sortir de justesse, le coeur battant à 100 à l’heure…
La deuxième raison, et probablement la plus importante, c’est que je ne voulais pas le finir. Quitter Joel et Ellie, leur univers à la fois terrifiant et fascinant, était un crève-coeur. Mais je l’ai terminé. Et la fin a effectivement été un crève-coeur. Rarement (jamais ?) un jeu ne m’avait autant transporté. En tant que gamer, je porte une attention toute particulière au scénario, à l’univers. Je veux qu’on me raconte une bonne histoire. Et The Last of Us m’en a raconté une absolument incroyable. Terrifiante. Excitante. Touchante. Violente. Triste. Pathétique. Une putain de bonne histoire. Le jeu a ses défauts bien entendu, mais il a réussi avant tout à m’émouvoir. A me toucher. Un jeu. Un foutu jeu vidéo. Je peux le dire sans problème : The Last of Us est l’un des meilleurs jeux auxquels j’ai jamais joué de toute ma vie de gamer, si ce n’est le meilleur. Je me suis pris une mandale dont il est difficile de me remettre. Et ce print de l’artiste Polonais StudioKxx est un sublime moyen de lui rendre hommage. Je vous invite à l’admirer en détails dans la suite de l’article mais, surtout, je vous invite à jouer à Last of Us. Parce que, que vous adhériez ou pas, croyez-moi : vous n’en sortirez pas indemne.
I’ve often been lured by the sirens of marketing. How many times was I disappointed by a game that was a so-called hit ? I don’t have time to lose in video games. I used to play a lot, but far less now (for many good reasons, writing for Geek Art being one of them). But then appeared Naughty Dog’s The Last of Us. As I said, I don’t have time to lose on games that are not really, really good (to me of course). Mainly, I love good stories. A game can have flaws (and the Last of Us has flaws), if the story, the universe, the scenario is good, I’m all in. And guys, The Last of Us is a hell of a story. It scared me. It touched me. It angered me. It schocked me. A frakking good story. The Last of Us is a game that I won’t forget. Ever. And StudioKxx, a Polish graphic designer, created a print that, to me, perfectly reflects the game. A silent sadness, a sense of danger, and more importantly the deep bond between a man and a little girl. This game is about hope, and choices. Ok, zombies too. And shotguns. But believe me when I tell you that my heart was beating far more quicker than usual the whole time I played it, was it because of the action, of the sheer terror, or of empathy. Play this game. And enjoy the details of this beautiful print in the full article.