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Diary of a very human artist
La première fois que j’ai vraiment découvert le travail de Stan Manoukian, c’est en découvrant un petit bouquin épais, “Diary of Inhuman Species”, chez un bouquiniste à Paris. Dans ce livre incroyable, un artiste un peu fou avait décidé de dessiner un monstre par jour, tous les jours. Un voyage dans un univers mêlant science-fiction, humour, références pop et un trait que j’ai adoré au premier coup d’oeil. Stan Manoukian, ou Stan tout court, est aujourd’hui un artiste incontournable de la scène contemporaine moderne. Un artiste complet, précis, pointu, qui nous emmène dans des univers fantasmagoriques et poétiques, sans jamais oublier cette petite touche d’humour qu’on aime tant. Découvrir le travail de Stan, c’est prendre le risque de se perdre dans chacune de ses oeuvres (et elles sont nombreuses !!!) tant les détails sont infinis. De petits chef d’oeuvres remplis de créatures fantastiques et une ode à la nature et à l’imagination. Dans le cadre de son actualité de cet été à Aix en Provence (une exposition à ne surtout pas manquer dont Stan nous parle en fin d’ITW), il a bien voulu prendre de précieuses minutes de son temps pour répondre à nos questions. Un immense merci à lui !
Plus d’info sur son expo de l’été 2021 à Aix en Provence
1/ Peux tu nous parler un peu de toi, de ton parcours et de ce qui t’as poussé à choisir l’art comme carrière ?
Dés l’enfance j’ai baigné dans le domaine artistique avec mon père artiste peintre et ma mère dessinatrice. Comme tout les enfants je me suis mis à dessiner dés que j’ai pu tenir un crayon, je ne l’ai juste jamais lâché ! Mes parents ont eu également un commerce d’antiquités avec principalement des livres et des gravures. Tous ces ouvrages, peintures ou dessins ont bercé mon quotidien. Et puis j’étais aussi un grand fan de BD, lecteur des revues de l’époque, Metal Hurlant entre autre, et je me suis mis a faire mes premières pages de BD avec des petites histoires. À l’adolescence quand il a fallut choisir une direction pour mes études c’est naturellement que j’ai voulu me diriger vers une école d’art… Je suis rentré à l’école Estienne en 1985 en section F12 avec l’idée de devenir dessinateur de BD. Cette idée ne m’a pas lâché même si à l’époque dire aux profs que l’on voulait faire de la BD était dénigré. En sortant de l’école avec mon Bac en poche (qui ne m’a jamais servi) j’ai commencé à monter des projets de bandes dessinées et à les présenter aux éditeurs en ayant mes premiers boulots en tant que freelance pour de la pub. Après quelques tentatives infructueuses de projets de BD j’ai eu la première signée et ça été le départ de ma carrière de dessinateur. J’ai enchainé illustrations, bandes dessinées, design pour le cinéma, pub etc…
2/ Comment te décrirais-tu en tant qu’artiste ? Quelle est ta philosophie sur l’art ?
C’est très difficile de répondre à cette question, hahaha ! Je crois que je suis comme la plupart des artistes, je couche sur un support des choses que j’ai aspirés et qui m’inspirent : des images, des rencontres, des évènements, des émotions, des idées et bien d’autres choses encore… J’ai commencé de manière assidue ce travail sur cet univers peuplé de créatures il y a un peu prêt 14 ans, à coté de mon travail, en dessinant un monstre par jour de manière instinctive, en essayant d’expérimenter sans avoir de message particulier à délivrer. Cet exercice m’a poussé de plus en plus loin à explorer de nouvelles techniques, formes, environnement ou ambiances. Maintenant je structure plus et je prépare mes expositions en choisissant un thème et en essayant d’en extraire ma vision. J’ai envie d’offrir une expérience émotionnelle à celui ou celle qui vient en galerie voir mon travail, les transporter dans mon univers à travers les fenêtres que je pose sur les murs. J’aime laisser du mystère et laisser à chacun la liberté d’en faire sa propre interprétation afin de s’approprier son histoire en lui laissant quelques indices dans mes dessins… Je crois que l’art est fait pour donner des émotions aux gens et les faire voyager.
3/ On peut sentir beaucoup d’inspirations variées dans ton travail : de la gravure, la littérature fantastique, la nature… Peux tu nous en dire plus sur tes influences et tes inspirations ?
Oui, effectivement c’est un gros mélange de divers influences puisées un peu partout, c’est très difficile de dire quels éléments il en reste mais chacune a eu un impact plus ou moins direct. Petit, j’étais fan de Disney et j’adorais les dessins animés, notamment ceux avec des passages « un peu fantastiques » étaient mes préférés, évidemment quand il y avait des monstres, des fées ou bien des géants j’étais aux anges. Et puis les films de monstres et de SF des années 50, les romans de Lovecraft, d’Edgar Allan Poe ou bien Jules Verne. En bandes dessinées pour n’en citer que quelques-uns ça a été Franquin et ses » Idées Noires », E.P Jacobs, Moebius, Yves Chaland, Richard Corben, Dave Stevens et Berni Wrightson qui m’a littéralement scotché avec son interprétation de Frankenstein. Plus tard je me suis aussi intéressé à ceux qui avaient influencés les auteurs que j’aimais, les illustrateurs américains du début du 19e siècle, Virgil Finlay, Joseph Clement Coll ou Franklin Booth… ou bien les illustrateurs européens de contes et fables dans lesquels Walt Disney à puisé pour créer ses dessins animés : Granville, Beatrix Potter, Henrich Kley, Gustaf Tenggren ou Benjamin Rabier pour n’en citer que quelques-uns… Mais il y en a des dizaines d’autres que je pourrai citer pour rendre cette interview ennuyeuse.
Pour mon inspiration ce sont mes recherches sur internet, les images de nature, des photos d’ambiance de pluie, de brume, des images de macrophotographie d’insectes ou de plantes. Les planches biologiques des vieilles encyclos, de Haeckel entre autre… Et puis il y aussi ma propre observation de la nature, des animaux et de tout les détails que je peux trouver intéressants. Je prends des photos quand je suis en déplacement ou en vacances.
4/ Quand est-ce que ta fascinations pour les animaux et monstres a commencé ?
Lorsque j’étais petit je regardais beaucoup de documentaires animaliers et les films du commandant Cousteau, j’adorais ça… Et puis si je remonte vraiment au plus jeune âge, je crois que c’est Jim Henson et son « Muppet Show » qui m’a donné cet amour des monstres et des créatures bizarres avec tout l’humour qu’il y a dedans. C’est très présent encore dans mon travail, je crois, je lui dois beaucoup ! Par la suite ça à été les films de la Hammer et les monstres Universal qui passaient au ciné-club.
5/Tes illustrations sont riches de symboles. Comment la nature influence-t-elle ton travail et que symbolise-t-elle ?
Mais la nature symbolise la vie !! C’est un sujet qui prends une place de plus en plus grande dans notre société, l’importance de la préserver et de la respecter, nous sommes allés trop loin ! Mon univers « fantastique » n’est pas vraiment différent de ce qui existe, je n’invente pas grand chose finalement si vous regardez bien autour de vous. Je crois que j’ai un gros besoin de m’évader à travers ce que je dessine, de reconnecter avec elle et de connecter les gens aussi, revenir à la source de ce que nous sommes et de là où nous venons et de donner de l’amour à la nature. Je me sens coupable et suis un citadin frustré en fait !
6/ Ta technique de travail est incroyable de précision et de patience. Peux tu nous expliquer un peu plus ta manière de travailler ?
Ma manière de travailler diffère un petit peu suivant ce que je dois faire et surtout de la taille et de l’ambition du dessin. Le point commun c’est que je fais quasi tout le temps des croquis de recherche avant de commencer. Je pars d’une idée, d’un animal ou d’un thème et je laisse mon esprit vagabonder sur le papier, c’est à ce moment que peuvent intervenir une partie de ma documentation. Quand je suis satisfait d’une des recherches je scanne mon croquis et je l’agrandi sur ordi à la taille de mon dessin final, puis je l’imprime. Parfois pour des grands dessins, comme mon imprimante est petite, je fais des découpes et un montage de ma multitude de pages. J’ai au final mon croquis en géant que je transfert sur mon support en transparence à l’aide de ma table lumineuse.
À ce stade, je commence à rentrer dans le détail, à peaufiner les expressions et les attitudes de mes personnages, à rajouter des éléments qui étaient trop petits pour le croquis. J’utilise un crayon rouge, c’est une habitude qui vient de l’époque ou je faisais des recherches pour le dessin animé. Les placements/constructions étaient fait au rouge ou bleu et je « cleanais « au crayon. Lorsqu’on photocopiais le dessin, avec les photocopieuses moins performantes de l’époque, le crayon rouge disparaissait. Je me suis aperçu en travaillant sur mon univers avec mes bestioles que la présence de cette couleur rouge sous-jacente interpellait les gens et faisait partie de mon identité, il m’a semblé important de ne pas l’effacer. Je reporte uniquement les contours des formes sans les ombres pour avoir une construction du dessin tout de même assez légère tout en « ligne pure » ».
Une fois cette étape faite c’est la que je rentre dans le gros du travail. Quand j’utilise du crayon sur un grand dessin je commence le dessin par le haut en prenant garde de placer une feuille de protection sous ma main pour ne pas tout étaler ! Quand il est plus petit le risque est moins grand et je peux le commencer n’importe où. J’ai mon croquis à coté de moi à ce stade, c’est lui qui me sert de référence pour rendre l’ambiance et respecter l’ambiance et la direction de lumière que je m’étais fixé. J’utilise à nouveau ma documentation ou bien même de nouvelles images que je cherche sur le net. Très souvent je fini le dessin avec un certain niveau de contraste puis je reviens dessus une fois que j’ai fini l’ensemble. J’assombri certaines zones et en estompe d’autres pour avoir le résultat que je recherchai. La difficulté pour mon travail est d’avoir quand même une image assez claire malgré la multitude de détails.
Pour les dessins à l’encre ça demande encore plus de concentration car je ne peux pas revenir en arrière parce que je ne fais aucune retouche à l’encre blanche. Il ne faut pas que je fonce trop certaines zones pour que les dosages des contrastes avec ma méthode façon « gravure » fonctionnent.
7/ As-tu fait des rencontres artistiques qui t’ont marqué ?
Oui beaucoup par le passé quand je faisais de la bande dessinée, tout ceux qui m’ont conseillés quand j’étais jeune. Régis Loisel à été l’un des premiers alors que j’avais à peine 18 ans, ses conseils sur la construction d’une image me servent encore aujourd’hui. Geoff Darrow qui m’a éveillé à travers son travail à l’amour du détail. Mike Kaluta, ou bien Dave Stevens avec lequel nous avons un peu travaillé avec Vince, qui était d’une gentillesse incroyable. Et évidement bien d’autres dessinateurs avec lesquels j’ai discuté et qui ont eu forcément un impact sur ma façon de voir les choses.
Et puis lorsque j’ai commencé à travailler sur mon univers avec mes bestioles, il y a une dizaine d’années alors que je postais régulièrement sur les réseaux (Myspace ! ), je me suis lié d’amitié avec Brandt Peters et Kathie Olivas deux artistes américains que j’ai rencontré par la suite. Ils ont été les premiers à exposer mon travail dans leur galerie à Albuquerque et à me donner des conseils très avisés sur la façon de construire une méthode de travail et de toucher un public. Je leur dois beaucoup de m’avoir donné toutes ces opportunités.
8/Quel est l’artiste qui t’inspire le plus ?
Aucun en particulier, mais plein de petits bouts d’artistes que j’ai déjà cité. Et aussi Gustave Doré et Jim Henson, Edward Gorey, Norman Lindsay, Ingres, William Bouguereau, plus récemment Dave Cooper, Joâo Ruas, Femke Hiemstra et James Jean, mais il y en a tellement d’autres… Sinon les expos que je vais voir d’artistes du passé ou contemporains.
9/ Quelle est ton oeuvre favorite dans ton portfolio et pourquoi elle résonne autant en toi ?
J’espère que mon oeuvre favorite sera mon prochain dessin ! C’est une partie du but que je poursuis d’expo en expo, j’ai le désir de m’améliorer et de progresser. Je souhaite que mon travail évolue au fil du temps et explorer de nouvelles techniques. J’ai encore tellement à faire et à apprendre !
Malgré cela j’aime encore beaucoup l’un de mes grands dessins qui s’appelle « The King », c’est une oeuvre à l’encre qui fait 180 x 90 cm. La force et la quiétude qui se dégage du personnage principal me plait encore. Ça a été un travail très dur à faire, le défi dans ce genre de dessin c’est d’utiliser beaucoup de technique sans que ce soit au détriment de la sensibilité et de l’énergie qui doit se dégager de l’oeuvre au final. Il faut rester délicat et ne pas noyer ça dans un fouillis de traits. J’ai l’impression d’avoir été dans un état second quand je l’ai dessiné, peu de temps après je me suis senti incapable d’en refaire un pareil, comme si c’était quelqu’un d’autre qui l’avait réalisé. Heureusement j’en ai fait d’autres depuis mais celui reste très marquant pour moi.
10/ Quel est ton rapport à la pop culture, entre hier et aujourd’hui ?
Je n’ai plus du tout le même rapport qu’auparavant. Plus jeune ça m’a nourri et fait ce que je suis aujourd’hui, mon travail est une continuité de toute cette pop culture que j’ai absorbé dans le passé. Je régurgite sur support tout les livres, bandes dessinées, comics, affiches, jouets ou films de genre en les arrangeant à ma sauce et en essayant d’y mettre ma personnalité.
J’ai beaucoup moins le temps de lire dorénavant et l’on consomme les images différemment qu’auparavant ou c’est un flux constant. Nous avions l’air d’être des ovnis à l’époque en étant fan d’Héroïc Fantasy et de films de genre ou d’horreur avec des zombies. Je me réjoui que la pop culture paradoxalement se soit popularisée, car grâce à ça, la production de programmes, de jouets ou d’ouvrages à augmenté considérablement en nous proposant de nouvelles choses. Sans ça jamais nous n’aurions jamais eu de séries comme Game Of Thrones ou Stranger Things !
11/ En 1 an tu as eu une actualité plutôt chargé. De la publication de ton livre Zoologia a tes multiples expositions entre Paris, New York et Los Angeles, peux tu nous en dire un peu plus sur ton quotidien, ce que cela représente de travailler aussi bien sur des projets éditoriaux que sur des expositions ?
Je n’ai pas la même façon d’appréhender mon travail éditorial qu’une exposition.
Quand on fait un livre on se met au service de l’histoire que l’ont veut raconter pour sortir une suite d’images qui serviront une narration, il faut voir le livre dans son ensemble, chaque dessin ne sera pas forcément le plus beau dessin du monde mais devra de la meilleure façon possible servir l’histoire. De plus, l’ensemble des dessins sont réunis dans un livre qui contraint la taille des dessins à une taille déterminée. Les originaux peuvent avoir des retouches ou bien être retouchés sur ordinateur. Le plus important c’est que le livre imprimé soit réussi.
Je considère que mes expositions sont des expériences immersives que j’offre au spectateur, la création de chaque dessin est décidé en fonction d’un thème, d’une technique et d’un format devant lequel vous pourrez vous plonger, une fenêtre plus ou moins grande sur le monde dans lequel je veux vous transporter. Je travaille chaque dessin comme une oeuvre unique qui s’inscrit dans l’ensemble de la mise en scène de espace de la galerie, elles doivent se répondre entre elles. J’essaye vraiment qu’il y ait un véritable rapport physique avec le dessin devant lequel on se trouve, pour essayer de produire des émotions comme celles que je peux ressentir quand je vais voir des expos… Et puis évidement ils sont en vente alors je suis très heureux quand mes créatures sont adoptées, elles sont aimées et regardées avec tendresse et ont une bien plus belle vie que dans mes cartons.
12/ A quoi ressemble tes journées typiques au studio ? Est-ce que tu as des habitudes ou des petites manies dont tu ne pourrais pas passer ?
Ça dépend des périodes, si je suis en rush (tout le temps) ou en mégaaa rush (souvent). J’arrive en général le matin vers 8h15 et je me mets à bosser direct, puis une petite pose café vers 9h avec les potes de l’atelier. Repas à partir de midi pile, on a trop faim car on s’est levés tôt !!! Après cette courte pose, retour au boulot jusqu’à 19h30, tout cela avec de la musique omniprésente. Je peux rester bosser plus tard à l’atelier en période de méga-rush et faire des journées de 16 ou 18h, 7 jours sur 7, par exemple avant les rendus d’expos ou bien de livres. Je travaille très souvent le week-end, à la maison ou le soir également ou je réponds aux mails et interviews comme celle-ci. J’avance sur les plus petits dessins, des croquis ou bien du graphisme.
Je n’ai pas de manies particulières, j’aime bien faire de longues plages de travail ou je ne me déconcentre pas, j’essaye d’éviter les rdv qui pourraient me couper dans mon élan en les plaçant à des moments ou je me sens l’esprit libre.
13/ Quel sujet tu rêverais de traiter de manière officielle (manga, comics, film etc)
J’aimerai bien m’attaquer à un classique de la littérature en livrant ma propre interprétation du sujet, par exemple « Le livre de la jungle » de Ruyard Kipling en « monstrisant » tout les personnages.
Et puis m’attaquer aux Yokaï également, car il y a de très belles histoires à faire en partant des croyances japonaises.
14/ Quels sont tes projets en cours… Et les projets futurs ?
Pour le moment surtout des expos, la première aura lieu à Aix en Provence en Juillet et Aout prochains. La scénographie est quasiment fini d’être construite pour accueillir les visiteurs à partir du 2 Juillet. Il y aura plein d’événements autour de cette expo et de mon travail : une chasse aux cartes à jouer auprès d’une trentaine de commerçants de la ville, un « grand coloriage » ouvert au public sur l’un de mes dessins fait spécialement pour l’occasion et reproduit sur un support de 12 mètres, un journal gratuit avec mes dessins dedans, une séance de dédicaces etc… Ça promet d’être un bel et joyeux évènement !
Aux alentours du 15 juillet on réitère l’évènement à quelques kilomètres de là, à Forcalquier, sans l’expo mais avec des ateliers « Monstres » pour les enfants, le coloriage et les cartes durant le Cooksound festival.
En novembre 2021, une autre belle expo est prévue à Blois durant le festival BD Boum.
En décembre 2021 une exposition à la Haven Gallery à N.Y ou l’intégralité des oeuvres seront inédites.
Et pour finir avec l’un des plus gros projets à venir en 2022, une grosse exposition à la galerie Glenat à Paris qui me représente et me soutien depuis quelques années maintenant.
Côté livres pas de projets dans l’immédiat dont je peux parler à par mon prochain livre auto-publié « Rock Monsters » qui devrait sortir d’ici la fin de l’année. Ce sera mon 7eme livre auto-produit, je fais absolument tout dedans même le graphisme, c’est bcp de travail mais j’ai une totale liberté, j’adore ça !
16 / Pour finir, est-ce que tu aurais un conseil a donner pour de jeunes artistes souhaitant suivre ton parcours ?
Dessiner, dessiner… dessiner constamment et ne pas se décourager. Prendre toutes les opportunités car elles peuvent nous mener à des endroits qu’on ne soupçonne pas. Et puis valoriser son activité en se faisant payer car bien souvent être artiste n’est pas considéré comme un vrai travail.
En bref:
Ton film préféré ?
Mais il y en a tellement !!! Dans ce cas je préfère donner le nom d’un film récent que j’ai adoré : Interstellar de Christopher Nolan.
Ton livre préféré ?
Frankenstein de Mary Shelley , illustré par Berni Wrightson bien sur !
Ton comics/bd/manga préféré ?
« Les idées noires » de Franquin.
Ton jeu-vidéo préféré ?
Je n’ai en général pas le temps de jouer aux jeux-vidéo. J’ai bien bloqué sur GTA 5 il y a quelques années.
Mais sinon maintenant c’est plutôt des petits jeux sur téléphone – La série des « The Room » car j’adore les énigmes ! Mais je décroche vite car je me sens coupable de passer du temps à jouer pendant que mon travail n’avance pas.
Un immense merci à Stan d’avoir pris le temps de répondre à toutes nos questions malgré son emploi du temps super chargé !
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