Les mondes éthérés de Daniel Danger

Fantômes, vous avez dit fantômes ?

Daniel Danger est un magicien. Cet artiste américain, habitué des productions de la galerie Mondo, parvient toujours à nous sortir de notre quotidien à travers des paysages aussi beaux qu’effrayants, aussi paisibles que désolés, aussi terrifiants qu’attirants. Je suis le parcours de cet artiste depuis de nombreuses années, et je suis l’heureux propriétaire de deux de ses oeuvres, et je dois dire qu’à chaque fois qu’il sort une nouvelle sérigraphie je ne désire qu’une chose : l’accrocher à mon mur. Son sens du détail, la force de ses couleurs (ses pièces sont toujours en une couleur principale, bien flashy, rarement plus), la manière qu’il a de recréer des environnements à la fois réalistes et fantaisistes, le spleen total qui découle de chacune de ses pièces… Tout en son travail résonne en moi.

La plupart de ses pièces résonne d’un monde postapocalyptique, dans lequel les constructions de l’homme sont à l’abandon, ou détruites, et au sein desquelles la nature a repris ses droits. Souvent, on peut apercevoir une silhouette minuscule dans ces paysages délétères : fantôme, humain, nous n’aurons jamais la réponse, mais force est de constater que leur discrète présente ramène un univers ésotérique à toutes ses créations.

Mondo, la fameuse galerie d’Austin, ne s’y trompe d’ailleurs pas, en lui ayant donné des commissions de posters de films alternatifs comme Crimson Peak, Ça, The Shape of Water… Des films qui résonnent dans l’univers de Daniel Danger.

A découvrir d’urgence sur son site tinymediaempire et son compte Instagram !